Spinoza a écrit :Mais jusqu'ici nous n'avons eu aucune règle pour trouver les définitions ; et puisque nous ne pouvons exposer ces règles que si nous connaissons la nature, c'est-à-dire la définition de l'entendement et son pouvoir, il suit de là que la définition de l'intelligence doit être claire par elle-même, ou que nous ne pouvons rien comprendre. Cependant elle n'est pas absolument claire par elle-même ; mais de ce que ses propriétés, comme tout ce que nous tenons de l'entendement, ne peuvent être connues clairement et distinctement que si l'on en connaît la nature, la définition de l'entendement sera intelligible par elle-même si nous faisons attention à ses propriétés que nous connaissons clairement et distinctement.
Je ne peux pas commenter ça, la deuxième phrase en particulier. Pour moi, ce n'est pas écrit en français, ce n'est pas une phrase, c'est indigne d'une traduction. Je n'ai pas à déchiffrer un texte soi-disant traduit que personne n'oserait écrire dans ce genre de français. Si un type osait traduire un roman de la sorte, il serait discrédité à vie. Et le fait que ce soit de la philosophie n'est pas une excuse pour respecter je-ne-sais quel subtilité. Pourquoi n'y a-t-il pas un point entre "la nature" et "la définition" ? En français (à moins que ce soit un autre sens que ce que je ne peux qu'imaginer), il y a un point. Pour moi c'est illisible. J'ignore si ça a un sens.
Hokousai a écrit :Cela dit je ne vois pas quel genre de chose serait la conscience.... et il me semble bien qu'avoir conscience est toujours ( en revanche ) une visée.
Qui n'est pas nécessairement une chose.
SI je m'éveille du sommeil, je me demande : quand est-ce ( le matin ou l 'après midi ?) je ne vise pas une chose ... je vise la temporalité.
Une visée ?
Alors pour toi la conscience est une volonté ?