Alors on ne peut plus dire que n'importe quelle idée, adéquate ou non, appartient à l'essence de l'Esprit, vu que Spinoza définit cette appartenance par les idées adéquates seules.
L’objet de l’idée constituant l’esprit humain c’est le corps parce que En conséquance nous avons les idées des affections du corps dans notre esprit (pro13/2 )
Plus ce corps est autonome et plus son esprit est apte à le comprendre et plus le corps est disposé d’un grand nombre de manières et plus l’esprit peut percevoir un grand nombre de choses ; ce qui est assez facile à comprendre et convaincra tout le monde .
En conséquance l’idée qui constitue l' être formel de l’esprit humain (l ‘être en soi ) n’est pas simple mais composée.
Maintenant je me réfère à la prop 17/2
Aussi longtemps que le corps est affecté aussi longtemps l’esprit humain contemplera .. etc..... suivent " le corps humain tel que nous le sentons" et ainsi la possibilité de croire existant des choses qui ne le sont pas .
Mais bref , l’esprit humain perçoit le corps humain comme existant en acte ..
Et mon mental c’est cela .(idées inadéquates et pas cinquantes à la fois )
Qu’il y a t-il alors d’idées adéquates ? C'est beaucoup et peu, c’est ce qui transcende le point de vue particulier et actuel de mon corps actuel et qui perdure dans toutes les idées d’ affects et qui est dans l’idée de mon corps dans l’idée des corps extérieurs dans les parties comme dans le tout C’est une (des) notion commune , le fondement de notre raisonnement .
Mon mental ne contient donc pas des idées adéquates mais fonctionne adéquatement sous le rapport de la logique (la logique du monde )
Les notions communes ou la logique du monde c’est une (ou des ) manière de penser le monde un mode , et un mode n’est pas contenu ou n’appartient pas au mental . C’est une manière d’activité de l’esprit humain ou plutôt l’esprit humain actif d’une certaine manière .
Je veux bien que miam conçoive cela comme une appartenance , pas moi
Vous critiquez ma manière de rappeler le sens ordinaire , mais il est nécessaire de rappeller le sens ordinaire actuel sous peine de voir ce sens prédominer sur une sens philosophique . Appartenir à c’est être possédé par un sujet ( un possesseur ) ce qui suppose un existant indépendant de sa possession et sous lui ( sujet / subjectum /l'hupokeimenon )
Or chez Spinoza la substance est seule active , il n' y pas d’autres sujets autonomes ( causa sui) possédant des facultés d’ agir .
hokousai[/quote]