Salut Fab,
Comme d'habitude, je ne comprends pas tes réponses, mais je m'accroche, je m'accroche...ceci dit, je ne devrais pas te jeter la pierre, car l'habitude de rigueur et de clarté en philosophie a quasiment totalement disparu (dans la philosophie "continentale" du moins, car dans la philosophie anglo-saxonne, la précision et la rigueur sont au contraire tels qu'on a souvent l'impression de lire plus des traités de logique que des traités philosophiques). Ainsi je pense à un cours de philo que j'ai eu l'autre jour, sur Bergson, et le prof disait "la science atteint l'absolu, mais d'un côté"...et là j'ai envie d'écrire ce que Porphyre écrit sur Plotin:
En quel sens il prononca [ces paroles] c'est ce que nous ne comprimes pas et nous n'osames pas lui demander
Ainsi tu fais de belles phrases, mais vraiment, je n'y entends goutte.
Car enfin, qu'est ce que tu veux dire quand tu dis que nous composons un individu avec les corps extérieurs, et que cela nous garantit l'accès à l'extérieur? Tu dois surement vouloir dire quelque chose, car je ne pense pas que tu n'emploies que des mots dont tu n'aurais aucune idée.
Quant à la question que tu me poses, ou s'arrete mon moi et ou commence l'exterieur, je te ferai une réponse simple: je n'ai, je pense, jamais la moindre expérience de l'extérieur, je n'ai pas la moindre idée de ce qui se passe à l'extérieur de moi. Les oiseaux qui chantent sont en moi, le ciel est en moi, toi, Fab, tu es, tel que je te connais, en moi, et le solei, la Voie lactée, l'univers lui meme, tout cela ce sont des pensées...en moi!
Attention à ne pas me préter des intentions métaphysiques, qui me feraient dire que rien n'existe hors de moi, car si je devais affirmer cela, je parlerais déjà d'un savoir de l'extérieur (savoir qu'il n'y a rien à l'extérieur).
Pour conclure, peux tu à nouveau m'expliquer (en mots simples je t'en prie), comment une connaissance de l'extérieur est possible?
Merci
PS: si tu es à court d'arguments, je t'invite à lire je ne sais plus qu'elle méditation de Descartes où il "démontre" la réalité des corps. Quant à moi, je devrais peut etre relire cette méditation également...mais je crois si je me souviens bien, qu'il fait appel à Dieu lui meme pour sa démonstration...et je crois que vraiment, je n'aurai pas la patience, une fois de plus, d'examiner la preuve ontologique!
Sacha