Questionnaire sur les affects

De Spinoza et Nous.
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Répondez aux questions suivantes sur les affects selon Spinoza. Attention à l'orthographe !

1. Qu'est-ce qu'une affection ? :

Une maladie mentale ou corporelle.
Une modification se produisant au sein d'un être.
Il ne faut pas confondre affect et affection chez Spinoza.
Un état de l'âme, un sentiment.
Une marque d'attachement et de tendresse.

2. Un affect est une affection de mon être par laquelle ma puissance d'agir est augmentée ou diminuée. :

FAUX
VRAI
Voir Éthique III, déf. III.

3. Complétez la citation :

Quand quelque chose arrive, en nous ou hors de nous, dont nous sommes la cause adéquate, c'est-à-dire quand quelque chose, en nous ou hors de nous, résulte de notre nature et se peut concevoir par elle clairement et distinctement, j'appelle cela . Quand, au contraire, quelque chose arrive en nous ou résulte de notre nature, dont nous ne sommes point cause, si ce n'est partiellement, j'appelle cela .
→ Voir Éthique III, déf. II.

4. Quels sont les trois affects fondamentaux ?

Amour
Haine
Espoir
Crainte
Joie
Tristesse
Générosité
Fermeté
Admiration
Mépris
Désir
Regret

5. Pour quelle raison toute chose persévère-t-elle dans son être ?

Vrai Faux
Parce que toute chose singulière est une expression de la puissance par laquelle Dieu existe et agit.
Parce qu'il y a un instinct de conservation universel.
C'est faux car ce n'est pas une raison, mais à peu près la même chose que "toute chose persévère dans son être", c'est donc une pétition de principe.
Parce que chaque chose possède une perfection en puissance, un potentiel, qu'elle s'efforce de réaliser.
Cela, c'est du Aristote, Spinoza critique le finalisme.
Parce qu'aucune chose ne possède dans sa nature ce qui pourrait la détruire, de sorte qu'elle s'oppose autant qu'elle le peut aux causes extérieures qui tendent à la détruire.
Parce que Dieu n'aurait pas pu vouloir que ses créatures se fassent elles mêmes du mal.
Bien sûr, l'être suprême chez Spinoza n'est pas un créateur extérieur à ses créatures et il ne poursuit pas de fins.
Voir Éthique III, déf. 6

6. Le désir selon Spinoza est essentiellement l'effort...

modéré ou immodéré de trouver du plaisir en toutes choses.
de s'unir charnellement à ce qui nous paraît beau.
conscient de persévérer dans son être.
d'être plus puissant que les autres hommes.
de trouver la vérité profonde qui se cache derrière les apparences.
Cf. Eth. III, prop. 9, scolie.

7. Mettez ces aspects du conatus (effort de persévérer dans son être) humain dans un ordre logique en allant de 1 à 6

1 2 3 4 5 6
S'efforcer de faire ce qui rend nos semblables joyeux et éviter ce qu'ils ont en aversion.
Cf. Eth. III, prop. 29
Résister à l'idée des choses qui peuvent nous détruire en imaginant ce qui pourrait détruire ces choses.
Cf. Eth. III, prop. 13
Désirer pour les autres ce que l'on désire pour soi-même
Cf. Eth. IV, prop. 37
Imaginer ce qui augmente notre puissance d'agir.
Cf. Eth. III, prop. 12
Être joyeux en imaginant ce qui peut détruire ce que nous haïssons.
Cf. Eth. III, prop. 20
Désirer connaître son unité avec la nature (troisième genre de connaissance)
Cf. Eth. V, prop. 26

8. La joie est la conscience d'un accroissement de ma puissance d'exister tandis que la tristesse est la conscience d'une diminution de ma puissance. Par conséquent, joie et tristesse sont absolument contraires.

Vrai
Faux

9. Joie accompagnée de l'idée d'une cause extérieure", c'est la définition...

de la béatitude
de l'amour
Cf. Eth. III, prop. 13, scol.
de l'état de bonheur
de l'intérêt
de l'envie

10. Complétez cette définition de l'espoir

C'est une joie qui provient de l'idée d'une chose future ou passée dont la réalisation nous paraît douteuse.
→ Cf. Eth. III, définition 12 des affects, scol.

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