la superstition

[lily]

J'aurais aimé connaitre la position de spinaza sur le sujet de la superstition.

Quelqu'un pourait il m'éclairer?

[DGsu]

Bonjour lily.

Rien de tel que de lire la Préface du Traité théologico-politique et l'excellent commentaire qu'en a donné Yves Dorion sur ce site même.

la superstition s'explique par une connaissance confuse de la nature de Dieu.

Mais il y a aussi l'appendice de la Première partie de l'Ethique qui précise bien la pensée de Spinoza sur la superstition qu'est la volonté de Dieu par exemple ou l'interprétation des signes.

[juliiie]

Bonjour ! jai une étude de texte sur un extrait de l'ethique a faire, mais c le premier que je fais et je n'ai eu auccune information de mon prof de philo ... il ne se sent appriori pas vraiment concerné par notre réusssite ...
Bref, jai beau lire le passage, il ne m'evoque rien ! mais je pense qu'il concerne le chapitre sur la religion ... mais nous n'avons jamais rien vue sur ça en cours Nous sommes en train de faire le reel et la realité !

Le passage a étudié et celui ou spinoza parle de la superstition : "si par exemple, un pierre tombe d'un toit ........ "

Quelqu'un pourait-il m'aider d'urgence qvp
ça serai super gentil car je me sens completement larguer :/


Bisous

[sescho]

Celui que j'appelle parfois notre Maistre de Maison, Henrique, vous dirait dans sa sagesse et donc dans votre intérêt que le site n'est pas "help-philo online" et qu'il convient donc d'avoir fait par soi-même un effort de compréhension et de l'exposer.

Je fais une petite exception (et ne suis qu'un amateur.)

L'extrait est a priori tiré de l'appendice de la première partie de l'Ethique et parle de cette doctrine (anéantie - voire ridiculisée - sans difficulté par Spinoza) qui voit dans les phénomènes naturels la main d'un Dieu antropomorphisé doté d'une volonté humanoïde les dirigeant a dessein (sur les hommes.) Le Dieu de Spinoza est la Nature, qui s'impose de soi en toute perfection (si l'on veut se servir de ce mot) en tout, sans être évidemment aucunement subordonnée à ses propres composantes, soit en l'occurrence ses expressions humaines. Qui ne voit pas, a dit un philosophe, que le malheur (de source extérieure) touche autant les bons que les mauvais.


Serge