Je trouve ce texte autant polémique que métaphysique.. mais bref l'ambiguité de "différence et répétition" est assez bien exprimée.( la philosophie de Deleuze est une philosophie du polemos =le combat )
Chez Deleuze je ne comprends pas çà (et principalement ça)
Intensité : -« Le concept d’intensité (…) exprime la différence pure comme texture première de
l’Etre. « L’expression ‘‘différence d’intensité’’ est une tautologie. Toute intensité est
différentielle, différence en elle-même. »(Différence et répétition, 1968, p. 287) »
Deleuze ne se voulait surtout pas hégelien et il pose néanmoins, comme Hegel, la négation pure comme fondement. Le moteur c'est la différence pas la ressemblance.
Le moteur ce n'est pas l'union ou la tension vers l' union,
mais la désunion et la tension vers la désunion.
On ne peut expliquer les étants par ce moteur là.
On expliquera peut être la vacuité ultime d'identité à soi des étants ...mais dans ce cas c' est aussi la différence qui est emportée.
Moi je ne vois pas dans l'intensité l'affirmation de la différence, mais l'affirmation de ce qui doit ressembler à quelque chose.
L'intensité( singulière ) agit et se moque de la différence, l'intensité est positive. Toutes les autres intensités lui ressemblent.
Il n'y a intensité que parce qu'il y a tension vers la constitution de quelque chose ( des étants )
Cela dit si les intensités sont graduées en puissance, certes, elles ne sont pas combattantes.
Il n'y a pas un degré d' intensité qui n'ait besoin d'un autres et d'une infinité d'autres.
Elles s' épaulent, s'appuient les unes sur les autres, elles entraident (nolens volens)
Elles ne sont qu'une seule intensité infinie et indivisible .