@ la mule du pape
D'abord désolée de cette réponse un peu tardive, je n'avais pas accès au forum pendant quelques jours.
Philippe Jovi a écrit :
Citation:
D'autre part, si vous croyez qu'utiliser son nom civil est ce qui rend le débat philosophique sur internet possible, vous devriez, selon votre hypothèse, vous sentir "responsable" de vos énoncés ici, et donc obligé de réfuter ou accepter au moins mon argument ad hominem, non?
Ah ... nan ... nan nan nan ! Fini de perdre mon temps avec des fantômes ... car aucun lecteur réel ne commettrait de si grossiers contre-sens sur Platon (présenté comme le champion de l'autisme !) et sur Dixsaut (pour qui seuls les schizophrènes seraient aptes à dialoguer !).
Vous croyez vraiment que les fantômes savent utiliser un ordinateur ... ?
Il va de soi que si vous refusez de prendre ce que je vous dis au sérieux, cela n'est pas très agréable pour moi. Je suppose que vous connaissez suffisamment les règles de la politesse pour vous en rendre compte. D'où ma question: pourquoi insulter votre interlocuteur, en l'appelant "fantôme" par exemple, si l'essence même de votre argument est que pour pouvoir philosopher il faut pouvoir insulter, or l'insulte est impossible lorsque l'interlocuteur utilise un pseudo? Pourquoi m'appeler un fantôme, c'est-à-dire m'insulter, si vous pensez qu'insulter sur internet n'a aucun sens ni effet?
Quand à Platon et Dixsaut: je ne vois absolument pas le lien entre ce que j'ai écrit et votre "diagnostique". A mon sens vous m'avez simplement lu trop vite.
Louisa a écrit :
Encore une fois:
Je prétends donc que les forums de discussion soi-disant “philosophiques” encouragent ce que Freud appelle l’Ichspaltung (”clivage du moi”) inconciliable avec le fait d’assumer une pensée philosophique. L’irresponsabilité (je ne dis pas “l’immunité”) de tout intervenant sur un forum Internet est a peu près garantie par l’usage du “pseudo”. Or, comme le fait remarquer Paul Ricoeur qui reprend là une idée chère à Hannah Arendt, on ne peut pas avoir d’identité narrative sans être responsable de ses propos devant le monde commun, c’est-à-dire avoir conscience d’un risque de se faire sanctionner, fût-ce de manière extrêmement symbolique (par exemple par le sentiment du ridicule), pour la teneur de ses propos. Or, sur Internet, il n’y a pas de monde commun devant quoi rendre des comptes, il n’y a que du monde virtuel.
Je dirais que pour l'instant on ne peut que constater que (à une exception près peut-être) c'est la seule personne qui utilise son "nom civil" ici qui refuse d'entrer sérieusement dans le débat.
Comme déjà dit, je pense que vos arguments sont très intéressants, que vous les expliquez très bien, mais qu'ils sont faux. Qu'attendez-vous d'essayer de démontrer le contraire? La vérité ne serait-elle que purement subjective? Perdrait-elle toute valeur dès qu'elle est défendue passionnément par un "anonyme" .. ?
Vous semblez dire que oui. Mais vous arguments ne sont valides que si l'on pense que vos présupposés (basés sur une certaine lecture de Freud et Ricoeur) sont vrais. Or, on sait bien qu'un tas de gens ne sont pas d'accord avec eux (et on ne parle même pas encore de votre application de leur pensées au phénomène d'internet). Pourquoi devrait-on vous croire? Je suis certaine que vous avez de bons arguments. Pourquoi ne pas les partager? Et pourquoi seraient-ils vrais ... ?