hokousai a écrit :Créer des problèmes fictifs pour "faire quelque chose de sa vie".
Ça ne se présente pas sous cette forme là. C' est la vie qui crée les problèmes.
Le "sinon je fais quoi de ma vie" renvoie justement au divertissement ...
sinon je me divertis ( ce à quoi je ne suis pas opposé non plus )
je voulais dire Si je fuis la "métaphysique": je fais quoi de ma vie ?
C'est votre phrase antérieure : "Je ne vais pas dire que je me complais dans les problèmes insolubles ...mais presque.
" qui m'a conduit (assez naturellement, me semble-t-il toujours) à penser que c'était de fait du divertissement, du "remplissage" que vous suggériez-là. Donc je suis tenté de vous demander : entre cela et le divertissement, quelle différence de fond, vitale, existentielle, faites-vous ?
Sinon, la vie, qui est mouvement, apporte un renouvellement partiel mais continuel, et ce n'est que le Mental qui en fait des "problèmes" (mais au sens technique pur de "problème", cela est juste.)
hokousai a écrit :certes, mais soit je la subis soir je l'agis.A la base, il n'y a rien à faire de la vie
Etre actif et actif au niveau de la compréhension, c'est ne pas subir( être passif ).
Etre actif ce n'est pas un luxe.
Voilà qui est lavellien en diable... (en divin)
Mais Baret dit : "il n'y a rien à comprendre..." Comprendre quoi ? Si c'est la Physique, ou la Psychologie dans son côté phénoménal (dite à mauvais escient "générale") c'est sans fin, et il n'y a aucun sens là-dedans ; dégagé de toutes les contraintes existentielles, c'est du divertissement aussi.
Mais notons que de hauts esprits ont dit qu'une fois établi dans le divin, tout était jeu. Une fois établi...
hokousai a écrit :et là je suis prométhéen ou faustien si vous voulez ... car le sens de la vie me parait être ce qu'il faut affirmer comme activité prométhéenne du poser inlassablement des questions et d'en rechercher les réponses.
Sil n'y a pas de sens reste le moyen d' en donner un.
Là je vous suis moins... S'il n'y a pas de sens défini par la Nature, il ne peut y en avoir. Par ailleurs, l'étonnement, l'écoute, l'attente (de tout ce qui se présentera) sans attente (de quoi que ce soit), etc. : oui. Et il y a de l'activité là-dedans ("intérieurement : activement passif ; extérieurement : passivement actif".) Mais l'activisme n'est une solution à rien : on peut faire tout et n'importe quoi, et son contraire ; les possibilités sont infinies. Le sens, seule la valeur qui guide l'action peut l'être, et ce par elle-même (d'où en particulier le "passivement actif".) En plus, poser des questions se situe au niveau verbal : le sens de la vie ne peut pas se trouver dans cette activité même ; en outre c'est potentiellement sans fin (ce que vous me semblez être à la limite de considérer être une bonne chose, ce qui est incompréhensible pour moi...)