Eth. II, 9, corol.
Bonjour, c'est aussi encore moi.
Prenons un exemple :
Jean se promène et reçoit une goutte de pluie sur la tête.
EII, 9, Corollaire :
Tout ce qui arrive (mouillage) dans l'objet particulier d'une idée quelconque(tête de Jean), Dieu en a la connaissance, en tant que seulement qu'il a l'idée de cet objet (tête de Jean = tête de Jean mouillée).
Démonstration : Tout ce qui arrive (mouillage) dans l'objet particulier d'une idée quelconque (tête de Jean), Dieu en a l'idée, non pas en tant qu'infini, mais en tant qu'il est affecté de l'idée d'une autre chose particulière (goutte de pluie). Or, l'ordre et la connexion des idées est le même que l'ordre et la connexion des choses (à la goutte de pluie qui rencontre la tête de Jean correspond une idée). Par conséquent, la connaissance de tout ce qui arrive dans un objet particulier devra se trouver en Dieu, en tant seulement qu'il a l'idée de cet objet.
Ou en d'autres termes : la connaissance du mouillage de la tête de Jean est incluse dans l'idée de la tête de Jean du fait qu'il y a un rapport nécessaire entre l'idée de la goutte de pluie qui tombe et l'idée de la tête. Il n'y a de tête de Jean que mouillée du fait que les idées s'enchainent comme les choses.
Les conséquences en seront que l'idée du Corps, objet de l'Ame, suffira à impliquer la connaissance des affections du Corps. Tout idée de Corps est idée de Corps affecté.
En espérant, que j'ai bien compris...
Prenons un exemple :
Jean se promène et reçoit une goutte de pluie sur la tête.
EII, 9, Corollaire :
Tout ce qui arrive (mouillage) dans l'objet particulier d'une idée quelconque(tête de Jean), Dieu en a la connaissance, en tant que seulement qu'il a l'idée de cet objet (tête de Jean = tête de Jean mouillée).
Démonstration : Tout ce qui arrive (mouillage) dans l'objet particulier d'une idée quelconque (tête de Jean), Dieu en a l'idée, non pas en tant qu'infini, mais en tant qu'il est affecté de l'idée d'une autre chose particulière (goutte de pluie). Or, l'ordre et la connexion des idées est le même que l'ordre et la connexion des choses (à la goutte de pluie qui rencontre la tête de Jean correspond une idée). Par conséquent, la connaissance de tout ce qui arrive dans un objet particulier devra se trouver en Dieu, en tant seulement qu'il a l'idée de cet objet.
Ou en d'autres termes : la connaissance du mouillage de la tête de Jean est incluse dans l'idée de la tête de Jean du fait qu'il y a un rapport nécessaire entre l'idée de la goutte de pluie qui tombe et l'idée de la tête. Il n'y a de tête de Jean que mouillée du fait que les idées s'enchainent comme les choses.
Les conséquences en seront que l'idée du Corps, objet de l'Ame, suffira à impliquer la connaissance des affections du Corps. Tout idée de Corps est idée de Corps affecté.
En espérant, que j'ai bien compris...
- demian
- passe par là...
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- Enregistré le : 21 mai 2003, 00:00
- Localisation : toulouse, france
Donc la connaissance de ce qui arrive dans un corps, telle qu 'elle est en dieu en tant qu'il constitue l'essence de l'ame de ce corps, est connaissance du résultat de cet évenement. Cad, c'est la connaissance de la tete de jean mouillée; mais cette connaissance ne peut pas envelopper celle de la cause de cet évenement, a savoir la goutte, sinon en tant que cette goutte est en contact avec la tete de jean.
Est ce bien cela que veut dire spinoza par "ce qui arrive"? savoir l'idée de s affections du corps, mais sans l'idée de leurs causes. Est ce là l'enjeu de ce corolaire?
Une fois encore, je vous remercie.
Est ce bien cela que veut dire spinoza par "ce qui arrive"? savoir l'idée de s affections du corps, mais sans l'idée de leurs causes. Est ce là l'enjeu de ce corolaire?
Une fois encore, je vous remercie.
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