Avec E2P7 (le parallélisme), on voit que chaque chose a une âme et un corps. Par ailleurs Spinoza fait bien la distinction entre un homme et d'autre chose singulière (une plante par exemple) puisque selon E2A2 "l'homme pense". Je me demande à quel moment précis dans l'Ethique, les propriétés de l'esprit d'un homme divergent de l'esprit d'une plante pour en arriver à des capacités supérieures comme la conscience. L'unique moment où on invoque cet axiome est dans la démonstration d'E2P11 :
L'essence de l'homme (par le Corollaire de la Proposition précédente) est constituée par certains modes des attributs de Dieu, c'est-à-dire (par l'Axiome 2), par des modes du penser...
Je vous livre un peu en vrac les interrogations (confuses) qui me sont venues:
On peut dire aussi pour une plante que son essence est constituée par certains modes des attributs de Dieu mais apparemment PAS par des modes du penser. Pourtant il y a bien une idée de la plante (son "esprit"), mais ça serait une idée qui ne pense pas contrairement à l'idée du corps humain (?!). Et dans ce cas c'est un mode de l'Etendue qui constituerait l'essence d'une plante ? Est-ce-que ça ne casse pas une certaine symétrie des attributs que semble poser E2P7 ?