PhiPhilo a écrit :... l'appétit, et la volonté en tant que cet appétit est conscient, peuvent nous déterminer à accomplir sans hésitation un mouvement qui n'est qu'illusoirement utile à notre conservation, ce qui n'est pas un indice de liberté.
Il ne me semble pas avoir dit que tout mouvement spontané relevait de la liberté. Le terme "spontané" a d'ailleurs ici tout juste du sens, tout se faisant suivant les lois de la Nature
PhiPhilo a écrit :...C'est-à-dire que la représentation du bien et du mal, du bon et du mauvais, ne sont que des modes de notre existence en tant que nous nous concevons sous l'attribut de la pensée, mais surtout en tant que nous nous concevons de manière mutilée et confuse.
Nous concevons toujours sous l'attribut de la pensée. Par ailleurs, nous ne vous avons pas attendu pour traiter de ces sujets... et ce que vous en dites sont les conclusions hâtives standards. La connaissance vraie du bien et du mal (E4P15-17) mutilée et confuse ? A partir du moment où il y a éthique (et c'est le titre du livre) il y a dans un certain sens bien et mal (même si aucun fait n'en relève, c'est la traduction d'une loi : celle de la béatitude pour le mode humain.)
Vous pourrez peut-être trouver une base de réflexion sur le sujet
ici.
Vous pouvez en outre argumenter à la suite, afin de ne pas disperser les interventions sur un même sujet.
Cordialement
Serge
Connais-toi toi-même.