On cite abondamment cette extrait de l'Ethique (?), mais est il bien vrai que Dieu et la Nature, c'est la meme chose pour Spino?
Par exemple, est il utile de démontrer l'existence de la nature? Et peut on dire "L'amour de la Nature pour les hommes n'est rien d'autre que l'amour des hommes pour la Nature"?
??
Sacha
Deus sive Natura
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Cette partie du forum traite d''ontologie c'est-à-dire des questions fondamentales sur la nature de l'être ou tout ce qui existe. Si votre question ou remarque porte sur un autre sujet merci de poster dans le bon forum. Merci aussi de traiter une question à la fois et d'éviter les digressions.
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- zerioughfe
- persévère dans sa puissance d'être ici
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- Enregistré le : 17 nov. 2003, 00:00
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Salut,
Quand Spinoza dit que Dieu et la nature sont une seule et même chose, il veut dire à la fois que "Dieu est la nature", et que "la nature est un dieu".
Ces deux propositions, qui sont équivalentes d'un point de vue logique, ne suggèrent pas exactement la même chose : la première ôte à Dieu toute transcendance (Dieu n'est pas un créateur extérieur à la nature), alors que la deuxième confère à la nature des caractères divins. Ainsi, pour Spinoza, la Nature est un être pensant et intelligent (et même infiniment intelligent). Ce n'est donc pas uniquement de la matière. C'est une infinité de matière, une infinité de pensée, et une infinité d'autres attributs infinis qui, tous, ne font qu'un : la substance divine.
Quand Spinoza dit que Dieu et la nature sont une seule et même chose, il veut dire à la fois que "Dieu est la nature", et que "la nature est un dieu".
Ces deux propositions, qui sont équivalentes d'un point de vue logique, ne suggèrent pas exactement la même chose : la première ôte à Dieu toute transcendance (Dieu n'est pas un créateur extérieur à la nature), alors que la deuxième confère à la nature des caractères divins. Ainsi, pour Spinoza, la Nature est un être pensant et intelligent (et même infiniment intelligent). Ce n'est donc pas uniquement de la matière. C'est une infinité de matière, une infinité de pensée, et une infinité d'autres attributs infinis qui, tous, ne font qu'un : la substance divine.
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