Difficile ensuite de raccrocher les wagons à la locomotive !!! Difficile d' expliquer la création ( le hors de Dieu ), ce qui en émane.Dieu est une sorte d'être monobloc sans fissure qui n'a pas besoin de modes pour manifester ses perfections.
Donc faire l'économie de la création ( soit continue soit à un moment de départ donnée ). Il semble bien que Spinoza abandonne ce modèle scolastique (encore présent chez Descartes .. et puis chez Berkeley et chez Leibniz). SI tu ne changes pas de modèle tu persistes dans les difficultés de la scolastique.
Les thomistes argumentent qu'il n'y aurait pas de mouvement ( sans la distinction puissance et acte ). Ils partent de l'empirique . Ils distinguent des choses individuées et puis les voient en mouvement. Ce qui est critiquable. Non pas du point de vue empirique mais du point de vue de la substance indivisible et éternelle .
Alors toute la question se ramène au présent là où nous identifions les choses comme identiques à elle même et stables. Les scolastiques buttent sur l 'éccéité principalement mise en lumière par Duns scott mais dont le terreau est scolastique.( car les thomistes parlent de l'individuation aussi ).
C' est l'individuation qui pose problème. Cette retenue dans une stabilité qui fonde la logique aristotélicienne. Ainsi les scolastiques distinguent- ils l'en acte présent de l'en puissance lequel est virtuel et non présence tel que ce qui est en acte.
On retrouve les mêmes difficultés chez Deleuze qui se réclament pourtant du spinozisme . Il essaie de contourner l 'en puissance avec une idée du virtuel qui serait plus ou moins en acte lui aussi ....ce qui produit une pensée fort difficile à comprendre ( pour le moins ).