Au sens où la partie est dans le tout ,l'amour analogue aux notions communes. On peut le comprendre ainsi. La partie de l'esprit qui aime Dieu l'aime du même amour que Dieu s'aime . Il n'y a pas de degré de puissance dans cet amour là. Il est éternel et infini.C'est la même chose.
En effet Spinoza ne dit pas que l'esprit humain s'aime mais il dit que Dieu s'aime.
la dem de prop 36/5 dit " c est à dire une action par laquelle Dieu en tant qu'il peut s expliquer par l 'esprit humain se contemple lui même.
Ce n'est donc pas l'esprit humain qui s' aime mais Dieu qui s'aime et c'est pourquoi cet amour de l'esprit envers Dieu est une partie de l'amour infinie de Diieu.
Ce qui me gène c'est que l'esprit humain comprenne un rapport ( une relation à Dieu, une relation d amour ) et qu 'il y a cette relation à un objet établit en Dieu quand il dit que Dieu s' aime. La relation à un objet d'amour est interne pour Dieu externe pour l' esprit humain.
Quand l'esprit humain se contemple la relation est interne pour lui aussi.
Pour moi la relation de l'amour à un objet est projetée en Dieu.
L'amour pour Spinoza implique la présence de la chose aimée. il est donc logique que Dieu ne puisse aimer qu'en présence de l'idée de sa cause.( comme l 'homme aime en présence d' une cause) en supposant que ce n'est pas l'idée de sa cause qu'il aime mais sa présence.
Et je suggère qu'il y a une théologie implicite et une théologie monothéiste.
Ce n'est pas une critique c'est un constat.
On pourrait penser que l' amour soit sans objet ( pour Dieu à tout le moins)
Que Dieu aime ( éternellement et infiniment) ne me poserait pas de problèmes. C' est la réflexivité de la relation qui m' en pose.
Si Dieu ( ou la nature) aime pourquoi se contemple -t -il aimer et pourquoi en tire- t- il du contentement?
Parce qu'il suit de la nature de Dieu qu' il se connait lui même. Ce qui pose pour moi Dieu comme sujet conscient de lui même.