à Vanleers
Suhami a écrit : L’esprit est l’idée du corps, mais cette idée nous ne l’avons pas (elle n’en a pas conscience adéquate) : elle ne connaît le corps qu’à travers ses affections.
Sur ce corollaire Misrahi dit que " le corollaire, discret, est plus important que la proposition qui le commande puisqu'il exprime clairement la conception spinoziste de l' homme : unité d un esprit et d un corps ,objectivité et validité de notre conscience du corps existant."
Je ne trouve pas la traduction de Suhami« pour autant que c’est celui-là même que nous sentons » meilleure que les autres.
Vous trouvez "hasardeux" mon commentaire! Je n'en ai pourtant pas fini. Dans la démonstration Spinoza dit
qu'il n existe pas d 'autre objet dans l' esprit dont ne suive quelque effet! Et comment donc l' esprit connait- il les corps extérieurs ou plus excatement comment l esprit a -t- il la certitude de l'existence de corps extérieurs ? Comment puisque ceux ci à supposé qu'ils existent ne produisent aucun effet dans l'esprit?
Spinoza est enfermé dans le corps propre .
Le "on tombe alors dans une sorte d’idéalisme à la Berkeley," un tantinet méprisant ne résout pas la question. Surtout pas en écrivant qu' "Il est vrai que le corps n’existe que pour autant qu’on le sent, au sens où, si on le sentait pas,
il n’existerait pas.
Car là on est bien dans l'idéalisme de Berkeley avec toutes ses difficultés . Berkeley eut à chargre de répondre mais ce n'est pas la question.
Problème supplémentaire lié au commentaire de Suhami
Suhami a écrit : L’esprit est l’idée du corps, mais cette idée nous ne l’avons pas (elle n’en a pas conscience adéquate) : elle ne connaît le corps qu’à travers ses affections.
J' en conclus que nous n'avons pas d'esprit. Le critique des traductions de ses pairs est un peu maladroit, aussi, parfois .
.................................................................
Sur la causalité entre deux attributs
Je comprends bien ce que vous voulez dire. La cause est ce qui explique et c'est une idée qui explique une idée.
Il est vrai que Spinoza n' abuse pas du mot "cause" dans sa physique (au moins " cause extérieure" dans le coroll du Lemme 3). Difficile cependant de ne pas comprendre détermination comme "cause" . Dans l'étendue il y a des causes et des effets , me semble t il.
Dans le cas d' un affect et le chat qui entre ou la piqûre d 'abeille sont des affections du corps
Définitions (partie 3)
Par affect j' entends les affections du corps , qui augmentent ou diminuent, aidnet ou contrarient, la puissance d'agir de ce corps , et en même temps les idées de ces affections.
Le parallélisme strict veux qu'il n y ait pas de lien de causalité entre l 'affection du corps et l' idée de l' affect , ce que je refuise.
Maintenant que l'idée soit adéquate ou pas est secondaire.
Idée adéquates ce n'est pas si clair au vu des définitions de partie 3.
"se comprendre clairemen te distinctement par elle seul" ce n'est pas très clair .
Théoriquement seule la subsatnce /causa sui peut se comprendre par elle seule .
Sinon bien des choses du monde de la durée peuvent se comprendre clairement et distinctement par une cause qui explique un effet .
Tout dépend de l' 'exigence de compréhension.
Comment voulez vous comprendre que ces idées qui sont celles qui, dans l’entendement de Dieu, complètent l’idée inadéquate?
Vous avez un infinté de causes actuelles et antérieures * qui compètent et in fine pas UNE idée adéquate en Dieu . Sinon l' IDEE de Dieu qui est unique . Et on en revient à)
l'Idée de Dieu ( qui ne contient rien qui n'existe avant que cela n' existe )
En acte seule l'idée de Dieu est adéquate .
(* Et encore quand je parle de cause antérieures ça n' a rien de clair non plus ).
Tout ça pour vous dire que les questions sont
soit très complexes
soit pas si complexes mais mal posées .