excuse-moi mais quand même ... tu es toi, un des plus investis subjectivement que je connaisse.
Ce n'est pas un reproche, même si j' ai eu maintes fois à rattraper le coup de tes humeurs. Humeurs qui ne tenaient pas au seul "contenu théorique des énoncés".
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Si on commence à répondre par rapport à ce qu'on imagine de l'autre, on n'en sort pas.
Je ne dis pas exactement cela cela. Je dis qu'il est impossible de ne pas s'investir subjectivement, ni de penser que l'autre ne s'investit pas subjectivement.
Ce n'est pas une question théorique qu'on pourrait résoudre d'une manière ou d'une autre. C' est une donnée psychologique lié à la discussion .( si on accepte de discuter )
Se vouloir "pur esprit" c'est justement nier ce qui presse au portillon ... et qui bien entendu revient par la fenêtre.
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s'intéresser aux seuls énoncés.
NON parce que c'est une pétition de principe qui relève d'une certaine psychologie et que je ne suis pas certain d'emblée de sympathiser avec cette psychologie.
C'est une psychologie qui prétend à la neutralité objective et qui de ce fait va poser son logos comme plus véridique que celui d'une subjectivité.
C' est d 'emblée placer autrui en position faible.
Celui qui ne s'intéresse pas qu'aux seuls énoncés mais à la psychologie induisant la forme des énoncés,ou aux pétitions de principes sur la forme de ce qui doit être énoncé,
ou qui plus est, ne s'intéresse pas toujours à ce à quoi il devrait s' intéresser est en position faible.
Je n'ai pas à me laisser intimer ce à quoi je devrais m'intéresser.
Celui qui me l'ordonne est pour moi suspect de vouloir masquer ce à quoi il ne veut pas que je m'intéresse.
La position engendre plus de fantasmes, c'est ce que je dis plus haut.
Elle agrave le problème.
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sur ce qui est dit ( ou écrit) et qui devrait n 'être que le seul intérêt.Est- il utile de rappeler que ce sui est dit est aussi un non dit.
Sur le strict terrain de l'argumentation ( voulue objective) on a un tissu invisible de non- dits potentiels. Et là même sur le terrain de la pure pensée, l'esprit commence à gamberger.
Que pense- t-il au fond qu'il ne dit pas, et même s'il n' y a aucune intention maligne de cacher quelque chose?
L'esprit du lecteur va toujours au delà de l'énoncé.(je parle d'esprit fertile).
ON ne lit jamais QUE l 'énoncé ...on lit ce qu'il provoque en nous de discours intérieur.
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PS:J' ai critiqué en son temps les idées de Philippe Jovi, en partie justes, en partie excessives ( à mon humble avis )
à plus